Ce travail de peinture est-il entreprise de résistance ou le désir insatiable de ce qui n’est pas encore né de prendre corps?
Ainsi la violence ne serait pas celle du peintre, mais celle de ce qui désire venir au monde. Par une conception autre que biologique. Éros cosmique?
Quelque chose d’inconnu, en dehors du temps, dont le désir incommensurable d’être engendré, traverse le peintre, le prend comme outil pour que cela advienne.
De la nuit à la nuit, de celle dont l’être est issu à celle qui l’attend, entre l’arrachement et l’aspiration au néant – tout est désir